Erik Rzepka, Carrie Gates, Ian Campbell
Brenda Cleniuk (Curator)
April 24 – May 24, 2014
Reception: May 7th, 6:30 p.m. @ La Nouvelle Terre, 4550 Rue Garnier, Montreal, QC.
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Intro
“Unbecoming Glitch” curated by Brenda Cleniuk for La Nouvelle Terre in Montreal April 24 – May 24, 2014
Committed to its role as a forum for dialogue and the development of new contemporary art, Neutral Ground and its media arts development lab, Soil, pursue a partnership with Montreal-based organization, Videographe, in order to create a new cultural space in the Plateau-La Nouvelle Terre. This new space will be programmed by Neutral Ground and Soil curators, and, will be dedicated to its artist-members in works based on new forms and new genres.
“Unbecoming Glitch” (Glitch malsant), commissaire Brenda Cleniuk pour La Nouvelle Terre Montreal 24 Avril – 24 Mai, 2014
Engag dans son rle de forum pour le dialogue et pour le dveloppement de l’art contemporain, Neutral Ground et son laboratoire de recherche en art mdiatique, Soil, poursuivent un partenariat avec l’organisme montralais Vidographe pour la cration d’un nouvel esapce culturel sur le Plateau: La Nouvelle Terre. La programmation de ce nouvel espace est prise en charge par les membres de Neutral Ground/Soil et est ddie des dmarches relies aux nouvelles formes et approches mdiatiques en cration artistique par ses artistes membres.
Essay (English)
Unbecoming Glitch is a 3-person media installation that brings together newly commissioned videos from artists working with the phenomonology of glitch; its forms, representations and fractal trajectories. In Rosa Menkmans The Glitch Moment(um) 2011, she writes about the discrepancies between glitch and art as having the potential to interrogate conventions through crashes, bugs, errors and viruses. If we expect glitch to be the state of constant flux, can it ever be an authentic art form? Or, is it the becoming and unbecoming of an art form that makes it more aptly a method/genre/technique?
The project Charlton Heston(2014) was developed from Ian Campbells ongoing interest in Hollywood celebrity and cinema. Drawing from footage from the movie Will Penny (1968), Campbell makes striking analogies between western Canadian stereotypes and mass media current events (including Hestons long-standing association with the NRA) that is subsequently glitched for new but fixed attributes not lost to the geopolitical, post-consumerist, social tropes and conspiracies of the day including heroism and purity.
Randomness and forces of generative art are central motifs in many of Erik Rzepkas glitches, which can be read as an oracle, as a medium or message from an estoric source, with all the technological expectations born of interactive screens and interfaces. In conversation with the artist, I mention that his work reminds me of the poetry of Antoine Artaud, from Here Lies;
and he called him being
this child
who had a sex organ
between his teeth
In his response, Rzepka refers to Artaud as a great reference for how he brings noise/glitch to a space of the body as with breakdown – a kind of materialist/phenomenal confrontation, an inescapable clause of being. The introduction of voice and metrics is fascinating; what is measured or spoken in the garbled text or image, and the technical tools (not excluding the bodies we sense environments with) when they break down, reveals something about our own plastic existence. 1.
Carrie Gates work (2014) is embedded in the popularization of media art imagery and audio. Her work, which has been described as combining images of the divine with the unexpected, seeks order out of chaos with sound art responsive to the breakdown of images through glitch. 2.
Brenda Cleniuk, Curator
- Correspondence between Cleniuk & Rzepka, February 2014
- The Creators Project, Nadja Sayej Mar 12, 2014
Essai (Francais)
Unbecoming Glitch est une installation d’art mdiatique 3 personnes qui regroupe des uvres nouvellement commandes des artistes travaillant sur la phnomnologie du “glitch” – ses formes, reprsentations et trajectoires fractales. Dans son livre The Glitch Moment(um) 2011, Rosa Menkman explique que les divergences entre le “glitch” et l’art on le “potentiel de pouvoir interroger les conventions par le recours aux pannes, bugs, accidents, erreurs et virus”. Si nous nous attendons ce que le “glitch” soit un tat de flux constant, pourrait-il ne jamais devenir une forme d’art “authentique”? Ou alors est-ce le devenir et le non-devenir, voire la malsance, d’une forme d’art qui en fait une mthode, un genre et technique plus juste?
Le projet Charlton Heston(2014) a t dvelopp partir de l’intrt d’Ian Campbell pour le cinma hollywoodien et ses clbrits. partir de scnes du film Will Penny (1968), Campbell cre des analogies frappantes entre les strotypes de l’Ouest canadien et l’actualit masse-mdiatique contemporaine (dont l’association de longue date de Heston avec la NRA, l’association nationale amricaine des armes feu), qui sont subsquemment “glitches” pour des attributs nouveaux, mais fixes, qui ne sont pas gaspills sur les tropes sociaux et les conspirations gopolitiques post-consumristes du jour, notamment l’hrosme et la puret.
L’alatoire et les forces de l’art gnratif sont des motifs centraux pour les nombreux “glitchs” d’Erik Rzepka qui peuvent tre interprts en tant qu’oracle, mdium ou message, de source sotrique, comportant toutes les attentes technologiques qui viennent avec les crans et interfaces interactifs. Lors d’une conversation avec l’artiste, je mentionne que son travail me rappelle la posie d’Antonin Artaud dans Ci-gt:
et il l’appela tre
cet enfant
qui avait un sexe
entre ses dents
En rponse, Rzepka explique qu’Artaud fut pour lui une “rfrence importante due la faon dont il amne le bruit/glitch l’espace du corps comme lors d’une rupture, d’une dpression – qui est une sorte de confrontation matrialiste/phnomnale, une disposition invitable de l’tre. L’introduction de la voix et de la mtrique est fascinante; ce qui est mesur et dit dans le texte et/ou l’image dforms, et les outils techniques (qui n’excluent pas les corps avec lesquels nous percevons les environnements), nous rvlent, lorsqu’ils tombent en panne, certaines ralits de notre propre existence plastique”.1
Le travail de Carrie Gates (2014) appartient un courant de popularisation de l’imagerie et du son dans les arts mdiatiques. Sa dmarche, qui a t dcrite comme combinant “des images du divin avec l’inattendu”, cherche l’ordre dans le chaos avec l’art sonore ragissant la dcomposition des images par le “glitch”.2.
Brenda Cleniuk, commissaire
- Correspondence entre Cleniuk et Rzepka, Fvrier 2014
- The Creators Project, Nadja Sayej 12 Mars, 2014